Trois objets connectés… et utiles

 
Objets connectés

Les ob­jets connec­tés, il y en a beau­coup trop, et ça ne sert à rien. Les ob­jets connec­tés, vous ado­rez et ne pou­vez plus vous en pas­ser. Bref, c’est sur­tout une ques­tion de point de vue. Nous, on vous en a sé­lec­tionné trois : un mi­roir, une paire de lu­nettes et une ruche. Oui, oui, vous avez bien lu : une ruche pour les abeilles connec­tées.


Mi­roir, mon beau mi­roir

Il y avait le mi­roir, qui vous di­sait si vous étiez la plus belle… ou le plus beau. Ba­sique ! La so­ciété CareOS a in­venté le mi­roir in­tel­li­gent. Vous vou­lez tes­ter une nou­velle coupe de che­veux à 360°, es­sayer un rouge à lèvres, vous hé­si­tez à vous lais­ser pous­ser la mous­tache : le mi­roir connecté vous dit tout. En plus, il peut tes­ter votre acuité vi­suelle, vous ser­vir de coach per­son­nel, lan­cer le pré­chauf­fage de la douche… Blanche Neige au­rait adoré.


Des lu­nettes pour les mal­voyants

C’est un simple pe­tit boi­tier que l’on fixe sur une des branches de ses lu­nettes : il re­trans­crit en pa­roles au­dio le texte d’un livre ou met un nom sur le vi­sage pré­en­re­gis­tré d’une per­sonne que l’on ren­contre. C’est OrCame MyEye. Le dis­po­si­tif per­met aussi de re­con­naître des pro­duits dans les rayons d’un su­per­mar­ché ou dis­tin­guer les billets de banque entre eux. Or­Came MyEye ne rend pas la vue aux mal­voyants, il leur fa­ci­lite sim­ple­ment la vie de tous les jours.


L’amie des abeilles

Parmi les in­nom­brables en­ne­mis des abeilles, l’aca­rien var­roa est un des plus co­riaces. L’en­tre­prise pro­ven­çale BeeLife a trouvé la pa­rade : la ruche Co­Coon est connec­tée, ther­mo­ré­gu­lée et ca­pable de mon­ter la tem­pé­ra­ture à 42 °, au-delà des­quels le pré­da­teur meurt. Des pe­tits pan­neaux so­laires po­sés sur le toit de la ruche, des cap­teurs, une ven­ti­la­tion in­tel­li­gente, de la fibre de bois éco-res­pon­sable… les abeilles adorent. Les api­cul­teurs et l’hu­ma­nité aussi.