Cocorico pour la French Tech

 
Cocorico pour la French Tech

Lancé en 2013, la « scène » tri­co­lore des star­tups af­fiche quelques beaux ré­sul­tats. Plus de 5 mil­liards d’eu­ros le­vés en 2019 en fa­veur des en­tre­prises tech­no­lo­giques de de­main ? La France est la troi­sième star­tup na­tion en Eu­rope, der­rière le Royaume-Uni et l’Al­le­magne.


Ini­tia­tive pu­blique

C’est un coq rouge et fier, fa­çon ori­gami : c’est l’image de la French Tech. Lancé en 2013, le la­bel French Tech est une ini­tia­tive pu­blique en­ten­dant fa­vo­ri­ser l’émer­gence de star­tups fran­çaises per­for­mantes. C’est un ré­seau d’en­tre­pre­neurs, in­gé­nieurs, dé­ve­lop­peurs en­ga­gés dans la crois­sance de star­tups fran­çaises et leur rayon­ne­ment in­ter­na­tio­nal. La French Tech compte treize mé­tro­poles en ré­gion, trente-huit com­mu­nau­tés French Tech en France et qua­rante-huit à tra­vers le monde.

25 000 em­plois par an

Aux Etats-Unis, deux nou­veaux em­plois sur trois sont créés dans le sec­teur des nou­velles tech­no­lo­gies. En France, ce même sec­teur crée en­vi­ron 25 000 em­plois par an. Au­jour­d’hui, la France est aussi la troi­sième na­tion d’Eu­rope der­rière le Royaume-Uni et l’Al­le­magne pour les le­vées de fonds en fa­veur des star­tups : 5,2 mil­liards d’eu­ros le­vés en 2019, soit 58 % de plus que l’an­née pré­cé­dente.

25 li­cornes d’ici 2025

Au dé­but de 2020, quatre-vingt-trois star­tups consi­dé­rées comme les plus pro­met­teuses ont été dé­voi­lées à l’oc­ca­sion du French­Tech 120. Ob­jec­tif : leur fa­ci­li­ter la vie ad­mi­nis­tra­tive, fi­nan­cière, ma­na­gé­riale afin de fa­vo­ri­ser leur émer­gence in­ter­na­tio­nale. « C’est un en­jeu en termes de créa­tion d’em­plois, avait alors in­sisté Cé­dric O, se­cré­taire d’état chargé du nu­mé­rique. […] C’est aussi un en­jeu en termes de sou­ve­rai­neté, car notre éco­no­mie a be­soin de lea­ders mon­diaux pour par­ti­ci­per à la dé­fi­ni­tion des stan­dards de l’éco­no­mie in­ter­na­tio­nale et pré­ser­ver notre mo­dèle so­cial. » L’am­bi­tion est clai­re­ment an­non­cée : at­teindre les vingt-cinq li­cornes d’ici 2025, c’est-à-dire les star­tups va­lo­ri­sées à plus d’un mil­liard de dol­lars.