Pour ou contre la trottinette électrique ?
C’est devenu un bon sujet bien clivant comme on les aime ! La trottinette électrique a congloméré autour d’elle autant d’afficionados que d’adversaires résolus. Le nouveau mode de déplacement doux a tout pour plaire, mais il génère aussi quelques dangers pour soi-même et pour les autres.
Liberté citadine
En soi le concept a tout pour plaire. Un parc de trottinettes électriques en libre-service, une appli sur un smartphone qui vous dit où se trouve l’engin le plus proche, vous déverrouillez grâce à un QR code et vous payez selon la distance parcourue. Adieu métros bondés et bouchons inextricables… à vous la liberté citadine. A condition de respecter certaines règles élémentaires de bonne conduite.
Oui...
Facilité d’accès, fluidité, rapidité… les avantages de la trottinette électrique sont considérables. Et on n’oublie pas l’indéniable part de fun, avec modération bien sûr. Sur piste cyclable, on peut filer jusqu’à 25 km/h. Et quand on est arrivé à destination, il suffit de déposer la trottinette, sans gêner la circulation des véhicules et des piétons. On résume : pas besoin d’attendre le métro, le bus ou le tram, pas besoin de garage… la trottinette est idéale pour le citadin mobile.
… mais
Rouler à trottinette électrique en ville nécessite de respecter quelques règles élémentaires. La vitesse est limitée à 25 km/h sur piste cyclable et 6 km/h, sur le trottoir, en cas d’absence de piste cyclable, et il est interdit de transporter un passager. Depuis le 1er juillet 2020, chaque trottinette doit être équipée d’un système de freinage, d’un avertisseur sonore et de feux avant et arrière. Enfin chaque utilisateur – obligatoirement âgé de plus de 12 ans – doit avoir une assurance responsabilité civile, même s’il loue la trottinette. Et enfin, quand on est arrivé à bon port, on ne jette pas sa trottinette au milieu du trottoir. Dernière recommandation : les plus raisonnables n’hésiteront pas à porter un casque.